Les 10 broutilles qui vous transforment en Bridezilla

Les 10 broutilles qui vous transforment en Bridezilla

Tout d’abord, qu’est ce qu’une Bridezilla ? Si vous ne faites pas encore le tour des blogs mariage, vous en ignorez sûrement la signification. Il s’agit en fait de la liaison entre deux mots : Bride (qui veut dire mariée en anglais) et Godzilla. Vous avez donc sans doute déjà deviné le sens de Bridezilla. C’est un mot tout mignon pour une future mariée vraiment, vraiment vraiment Chieuse/Odieuse/et tout et tout. Une future mariée qui dirige ses troupes avec une main de fer, sans pitié. Bon là, j’exagère, mais c’est l’idée !

Ainsi, à l’approche du mariage (ou bien avant), allez savoir pourquoi, la Bridezilla qui sommeille en vous se réveillera. Et fera certainement un carnage si jamais tout n’est pas chronométré à la nano seconde près, ou si la flamme de la bougie de la table 5 ne mesure pas exactement les 3 cm sur 1 cm comme vous l’aviez prévu à la base.

MAIS, (et bien oui, un mais), ce n’est pas toujours votre faute ! Vous tentez depuis des mois de vous contenir, vous résistez à l’appel de la pleine lune, vous gardez votre calme face aux déconvenues qui arrivent petit à petit, mais il y a TOUJOURS quelqu’un pour vous faire la petite réflexion qui va tout déclencher (paix à son âme).

Bridezilla

Voici un top 10 des broutilles qui, à coup sûr, feront surgir la Bridezilla sauvage :

1 – Les excuses foireuses :

La logique veut que l’on lance des invitations pour notre mariage. Ce qui parait être une bonne idée à la base peut vite se transformer en arrachage de cheveux compulsif à l’approche de la date fatidique du compte des réponses. Il y a ceux qui répondent à l’heure et positivement (ceux là, on les aime !), ceux qui répondent en retard, mais qui viennent quand même (on les aime moins mais bon, ils nous feront un cadeau), il y a ceux qui répondent en retard et ne viennent pas (bon alors ceux là, on les déteste, clairement !) et alors, il y a ceux qui répondent en retard ET ne viennent pas ET nous balancent des excuses foireuses. Et là, vive la fantaisie :

  • « Je ne pourrais pas venir parce que finalement il y a la kermesse de mon fils à l’école. » Je suis vraiment désolée d’avoir osé mettre mon mariage à la même date. Ça ne se reproduira plus. Je vais voir pour le décaler.
  • « Je ne viens pas parce que c’est trop compliqué. Tu ne te rends pas compte de l’organisation que c’est de venir. » Non, c’est sûr, je ne fais qu’organiser un mariage après tout. Rappelles-moi quand est le tien déjà ?
  • « Nous partons en vacances le lendemain, nous sommes fatigués, donc nous préférons ne pas venir. » C’est vrai qu’assister ne serait-ce qu’à la cérémonie, ça fatigue beaucoup.
  • « On a une brocante le dimanche, donc on se repose le samedi ! » … No comment.
  • « J’ai trouvé personne pour garder mon chien. » Les vétos le font, sinon.
  • « Je ne pourrai pas venir, normalement, je serai enceinte. » Nostradamus ? Madame Irma ?
  • Et pour finir, l’excuse foireuse qui n’en est pas une, l’excuse fantôme: le coupon réponse renvoyé, avec seulement la case « ne vient pas » cochée. Clair, net, précis. Pourquoi s’embarrasser de félicitations superflues ?

2 – Les « je me tape l’incruste sans soucis » :

Ils sont redoutés, fliqués même. On les guette avec angoisse. On essaye d’être clair un maximum sur les invitations, on commence dès le début à diffuser notre intention de n’inviter QUE nos proches, mais il y en a toujours un qui tente le coup. Ça peut être le cousin qui tente d’inviter sa nouvelle copine du bar d’à côté rencontrée la veille, la voisine des beaux parents qui sera raviiiiie de venir au dîner (sauf qu’elle n’est invitée qu’au vin d’honneur), la grand-mère qui ne vient que si son club de bridge est invité aussi. Ceux-là sont encore gérables, tant qu’ils se manifestent avant le jour-J, il est possible de les neutraliser. Toutefois, il y a des professionnels de l’incruste. Ceux qui se pointent le jour même, et là… Quoi faire ? Il y a deux solutions : soit vous êtes conciliante, quand il y en a pour 100, il y en a pour 150 (euuuuh) ; soit vous prenez le taureau par les cornes et vous dégagez les intrus (mais bon, vous êtes la mariée après tout, laissez faire vos témoins !).

3 – Les réflexions sympathiques :

Les gens ne peuvent pas s’empêcher de vous donner des conseils, de vous dire quoi faire, parce que comme ça, ça sera mieux, ou parce que votre façon de faire ne respecte pas les codes : « Ça ne se fait pas voyons ! ». Ces gens qui savent mieux que vous comment organiser VOTRE mariage (quand la plupart n’en a même jamais organisé un).

  • « Comment ça, tu te maries sur deux jours ? M’enfin, ça nous fait déplacer tout un weekend ça ! Depuis quand on se marie sur deux jours ? » Depuis que ça m’évite de courir comme une folle le jour-J pour être à l’heure partout !
  • « Non, vraiment, je ne comprends pas pourquoi tu ne fais pas des ballotins de dragées classiques, que vont penser les gens ?! » Parce que je n’aime pas les dragées, est-ce une réponse valable ?
  • « Je serais toi, je perdrais un peu de poids, histoire de pas faire gonflée sur les photos de mariage. » ou « Je serais toi, j’arrêterais de manger, un peu, pour rentrer dans ta robe. » Je serais toi, je ne dirais rien si je voulais rester sur la liste des invités !
  • « Tu ne peux pas faire une ouverture de bal sur un slow voyons, ça se fait sur une valse ! Non, pas cette valse là voyons ! Les paroles ne sont pas correctes. » Heureusement, les versions instrumentales existent. Mon DJ va bien me trouver ça !
  • « Ça ne fait vraiment pas mariage ! » Pourrais-je avoir s’il vous plaît, le livre – Les nuls : mode d’emploi pour un mariage qui fait mariage ! – parce que là je suis perdue.
  • « Vous ne faites pas un repas avec la famille le lendemain ? Ah si ? Dans ce cas, je vais prévenir… ah c’est en petit comité ? Seulement les proches ? Et vous considérez que la tante du cousin du grand-père de la voisine du chien, ce n’est pas proche ? » On accepte le chien, éventuellement.

4 – Le planning, toujours le planning :

Il y en a qui sont toujours là à dire : « Un planning ? Pourquoi faire? De toute façon, il y aura toujours des imprévus ! » JUSTEMENT. C’est pour cela que vous vous ennuyez (pour rester polie) à faire un super rétro planning à la minute près. Et aussi parce que, logiquement, cela permet de coordonner tout le monde, et de penser à tout. Mais, car il y a toujours un mais, finalement, ce planning, la seule à le suivre, c’est la mariée. Parce que les autres, et bien, ça leur passe au dessus. A moins que vous n’ayez trois têtes, cinq paires de bras, et une dizaine de paires de jambes, vous ne pouvez pas vous occuper de TOUT le planning et de tout le monde, seule. Vous pensiez donc pouvoir faire confiance à votre équipe de témoins et votre cher futur mari. Et c’est comme cela qu’on se retrouve à courir partout pour tenter d’obtenir la dernière bonbonne d’hélium disponible parce que Futur mari a oublié que c’était à lui d’aller réserver il y a trois mois, que les alliances seront prêtes tout juste deux jours avant la cérémonie parce que tout simplement, on avait pas pris en compte la liste d’attente pour la fabrication, ou piiire : que la robe se retrouvera coincée au pressing, parce que pris dans l’agitation, personne n’a pensé à aller la récupérer avant la fermeture pour le week-end.

5 – Les To do list :

Les « To do list », ou « listes de choses à faire », sont en général la première chose sur laquelle on se jette quand on commence tout juste les préparatifs de son mariage. Et c’est aussi ce qui nous mènera à notre perte. Parce que oui, chères Bride to Be, les listes peuvent vite devenir un fléau. Parce que tout d’abord, on fait une liste pour le rétro-planning (appelons-la 1), puis une liste des prestataires que l’on souhaite (liste 2), puis une liste avec les budgets attribués à chaque presta (liste 3), puis on compare la liste 2 et 3, on en fait une 4ème pour la déco, puis en partant de la 4ème, on en fait une 5ème avec tout ce qu’on peut faire à la main, puis une 6ème en partant de la 4 et de la 5 pour distribuer le travail à faire à notre entourage. On en fait ensuite une 7ème, une 8ème et une 9ème, en reprenant la première (le planning) pour faire respectivement la liste des invités, la liste des documents à fournir pour les différents dossiers et la liste des choses qui nous reste à faire. De la 7ème, nous faisons plusieurs listes, une pour le vin d’honneur, une pour le dîner, une pour les personnes seulement « prévenues » de la cérémonie. De la liste 7.1 nous tirons une liste par table, pour le plan de table. Et plus nous cochons « Fait », plus les listes s’allongent, et se reproduisent. On en vient à la dixième liste, la liste du Jour-J, avec toutes les choses à ne pas oublier. On surligne, on souligne, on entoure, on met du rouge sur ce qui est important (soit, toute la liste). On fait une liste des numéros de téléphone des prestataires et des témoins, une liste des photos que l’on veut absolument faire, notre DJ nous demande une playlist des musiques que l’on aimerait entendre… On se retrouve avec des listes de listes, et on devient complètement liste… euh… dingue ! Tout ça pour finalement, oublier la liste le jour-J.

6 – L’enterrement de vie de célibataire :

Vous allez me dire : mais normalement la mariée ne s’en occupe pas. Oui, certes. Sauf que : Entre les copines qui n’arrivent pas à s’entendre sur une date, une activité, sur le budget, sur la liste des participantes. Et les copains de futur mari qui, histoire de faire dans l’originalité, prévoient un club de striptease aux Pays-Bas la veille de votre mariage (vous voyez arriver vous aussi, le désastre de Very Bad Trip), il y a de quoi péter un plomb. Si l’enterrement de vie de célibataire est censé à la base, correspondre parfaitement aux mariés, il arrive souvent qu’en réalité, le témoin/demoiselle d’honneur organise quelque chose qui lui plaît à lui/elle personnellement. Et là c’est le fiasco total. Vous vous retrouvez donc à gérer les embrouilles entres copines, à essayer de négocier une date qui aille à tout le monde (ça, ça n’arrivera jamais), à stresser à mort sur ce que peut bien organiser tout ce petit monde dans votre dos. Et si par malheur, votre responsable d’enterrement n’est pas organisateur pour un sous, il ne manquera pas de vous balancer à la tête que votre enterrement de vie de célibataire, c’est la croix et la bannière à organiser, et que untel ou unetelle n’a pas encore payé, etc etc. Bref, le bonheur. Donc, la solution ultime : choisissez vous-même qui organise, et surtout, faite une liste de ce que vous ne voulez absolument pas faire (oui, encore une liste, tiens !).

7 – Les belles mères :

No comment. Un article leur sera totalement dédié. C’est mieux !

8 – Ceux qui ne suivent pas :

Pourtant, on parle bien français, on sait s’exprimer correctement, mais rien à faire, on ne se fait pas totalement comprendre. On parle de bleu turquoise, cobalt ou pétrole, et chéri revient avec du bleu canard. On demande des bandes de papier épaisses de 5 cm, on se retrouve avec des micros bandelettes de 5 cm de long. On souhaite une robe blanche, et la vendeuse daigne nous présenter que des robes ivoires, écrues, blanc cassé, coquille d’œuf ou beiges (oui, ça n’est toujours pas passé, cf article : La vendeuse de robes de mariée est une connasse !). On refuse catégoriquement d’entendre des chansons bien lourdes de bal de village, et le DJ nous passe trois fois « Chantent les sardines » dans la soirée. Alors on fait des dessins de la déco, des faire-parts, du gâteau, on organise des réunions, mais rien n’y fait. Il y a toujours quelqu’un qui ne comprend pas où nous voulons en venir (quitte à remettre en cause notre talent pour le dessin). Il y en a toujours un qui tombe de son arbre: « Ah, mais depuis quand il faut que nous soyons là le vendredi ? Mais tu te marie aussi, le vendredi ? Et le samedi alors ? Ah c’est la cérémonie religieuse le samedi ? Mais alors, le vendredi, c’est quoi ? La cérémonie civile ? Mais pourquoi tu te maries deux fois, je ne comprends pas. » Voilà voilà. Zeeeennnnnnnn.

9 – Les imprévus :

On se demande encore comment est ce que cela peut arriver, avec le nombre de listes hyper précises qu’on a rédigé pendant des nuits entières toute cette année. Les imprévus sont pourtant inévitables. Alors bien sûr, nous ne parlerons pas de la météo capricieuse qui n’en fait qu’à sa tête. Non, là je parle des petits imprévus qui auraient dû être parfaitement réglés et que, entre autres à cause des broutilles 4, 7 et 8, arrivent malgré tout à vous faire sortir de vos gonds. Par exemple, vous avez passé une trentaine d’heures à confectionner des petites boutonnières trop sympas, aimantées pour éviter de percer les vêtements, vous en avez faits de trois couleurs histoire de bien distinguer tout le monde. Vous prenez le temps d’envoyer un mail à chacune des personnes devant avoir une boutonnière, en expliquant le code couleur. Vous écrivez en rouge (et surlignez) « Ne pas oublier les boutonnières !!! » dans le planning et la liste du jour J. Vous saoulez tout le monde, toute la journée, pendant une semaine, afin que personne n’oublie. Vous le répétez encore et encore. Vous partez en laissant les boutonnières à la vue de tous (en précisant, encore une fois, qu’il faudra bien y penser). Vous arrivez sur le parvis de l’église : personne n’a sa boutonnière. Et certains semblent dubitatifs sur l’existence de ces mêmes boutonnières. Si vous n’étiez pas sur le point de vous marier, vous seriez déjà en train d’essayer d’étrangler la première personne qui aurait eu le malheur de croiser votre regard.

10 – Le plan de table :

Aaaaaah, le plan de table. Le fameux. Le seul, l’unique. Par expérience, le mieux est de le garder secret jusqu’au D-Day. Parce que, déjà, c’est une prise de tête sans nom. Il y a d’abord le souci des tables. Combien de tables pour combien de personnes ? Oui, il y a 15 tables de 10, mais il y a 151 invités, donc il faut faire 16 tables de… 9.4375 personnes… merde ! Résultat : pas une seule table avec le même nombre de personnes. Quand on a enfin démêlé le problème (soit douze tables de 10, trois tables de 7 et une table de 9, ou peut être deux tables de 8 et deux de 7…), il faut encore placer ces 151 à chaque table. Casse-tête chinois acte 2. Faut-il faire une table enfants ? Une table ados ? Une table troisième âge ? Faut-il mélanger les familles ? Ou pas ? Qui mettre à la table des mariés ? Et il y aura toujours UNE personne qu’on ne peut pas vraiment placer (trop vieille pour être avec les jeunes, trop jeune pour être avec les vieux, ne connaît personne, trop bavarde, trop beauf, etc). On lui cherche désespérément une place à une table. Sans grand succès. Acte 3 : Comment placer les tables stratégiquement dans la salle pour que : les convives puissent circuler, la table des personnes âgées soit proche des toilettes, de la sortie, mais pas trop pour ne pas être dans le courant d’air, près du chauffage, mais pas trop. Pour que la table des enfants soit accessible des parents, mais pas trop pour ne pas les faire lever toutes les 5 min. Pour que la table des mariés soit à la vue de tous, face à l’écran du vidéoprojecteur, face à la scène en cas d’animations surprises. Une fois qu’il ne nous reste plus qu’une poignée de cheveux sur la tête, le plan de table enfin terminé, on peut admirer notre œuvre paisiblement… Jusqu’à ce que l’entourage s’en mêle. Comment vous dire qu’à ce moment là, on ferait bien manger la maquette du plan de table à tous ceux qui osent y toucher. « Ah non mais tu ne peux pas mettre ces deux là à la même table, ils ne se parlent plus. » ou « Si tu me mets à cette table, je ne viens pas ! » ou encore « Pourquoi je ne suis pas à la table des mariés moi ? » OU ENCORE « Pourquoi il est à ma table celui là ?! Il est relou. A ta place, je mettrais untel ici, unetelle ici, celui là par là… ». Une fois tout le monde d’accord (sauf nous !), c’est limite si on ne le plastifie pas, qu’on ne l’encadre pas pour le mettre sous clé dans un coffre fort à la banque. On n’y touche plus, terminé. ET LA ! Le drame. La veille (voir le jour-J, oui, c’est fourbe, c’est méchant, c’est cruel), des invités appellent et annulent leurs présences au repas. On se retrouve donc avec des tables de 5, 4 voir pire. P***** de M****. Vous aussi devant votre écran, vous sentez la tension palpable de ce moment délicat. Une envie de meurtre qui monte doucement. On essaye donc de replacer tant bien que mal les gens aux tables, quitte à faire des tables complètement loufoques (l’ado en pleine crise de rébellion avec le grand-père gauchiste à moitié sourd, à coté du couple gay marié cette année, et de la tante d’extrême droite catholique et hyper conservatrice). On garde le moral, avec l’alcool, ça peut faire une animation en plus ! On replace aussi les petits cartons, on modifie la présentation du plan de tables ou escort cards, on souffle. Et au moment de rentrer dans la salle, une fois mariée, qu’on jette un regard plein d’amour sur l’ensemble des invités déjà installés à leur table… Et qu’ils ont tout changé, pour s’installer où bon leur semblait… Tout ce stress pour rien. Le mieux est donc de garder son plan de table secret jusqu’au mariage, et adviendra que pourra.

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